Après sept longues années de silence, elles ont repris du service. Afin de mieux comprendre comment cet élément central de l’église fonctionne, la société Art Camp a réalisé un atelier pédagogique.
Dominique Taillandier, directeur d’Art Camp Groupe, s’est rendu dans les deux écoles moutierroises afin de faire découvrir son métier : campaniste. Un métier qui n’a trouvé sa sémantique que tardivement et dont le nom vient de campana (cloche en italien). L’objectif principal de ce métier réside dans l’entretien des cloches : conception des structures, réglage des mécanismes, programmation des sonneries, entretiens des éléments du beffroi… Les enfants ont ainsi pu découvrir un métier multi-facette demandant autant la maîtrise du bois, que de la ferronnerie et de l’électricité.
Le directeur d’Art Camp est notamment revenu sur l’histoire des cloches, leur rôle au sein d’une commune. Afin de comprendre ces éléments, Dominique Taillandier a dû au préalable montrer les différents sons que peuvent émettre une cloche. Pour mieux appréhender la différence, il était accompagné d’un beffroi miniature, comprenant deux cloches de tailles différentes. En fonction de la taille, une cloche ne fera pas le même son. C’est ainsi que les enfants ont pu comprendre que l’église St Jacques possède deux cloches. Ces sonorités différentes permettent également de rythmer la vie de la commune : angélus, messe, enterrement, mariage… Une manière de comprendre ce qu’il se passe.
Automatiser les tâches et faciliter la vie au quotidien est également au cœur du métier de campaniste. Les enfants imaginaient encore une personne prête à faire résonner toutes les heures la cloche à grand coup de corde. Heureusement, désormais tout est automatisé grâce à différents moteurs, qui permettent notamment de s’adapter au besoin de l’église et de ses événements.
Le même jour, Art Camp proposait un atelier plus complet pour les adultes. Un petit comité était présent et a pu échanger sur les travaux réalisés sur l’église par la société. Art Camp s’est notamment chargé d’apporté ses connaissances sur la réalisation de beffroi auprès des Charpentes Cruard, la société s’est également chargé de la réalisation de la nouvelle horloge, de la restauration du coq et de la pose d’un paratonnerre.