Une aire éducative est un petit territoire naturel géré de manière participative par les élèves d’une école ou d’un collège. Encadrés par leurs enseignants et une structure de l’éducation à l’environnement, les élèves se réunissent sous la forme d’un « conseil des enfants » et prennent toutes les décisions concernant leur aire éducative.
Ce concept est né en 2012, aux Marquises (Polynésie Française), de l’imagination des enfants de l’école primaire de Vaitahu qui ont souhaité protéger la baie se situant devant leur école. Une aire éducative peut être marine ou terrestre : on parle d’une AME (aire marine éducative) ou d’une ATE (aire terrestre éducative).
Les grands objectifs des aires éducatives
- Former les plus jeunes à l’écocitoyenneté et au développement durable,
- Reconnecter les élèves à la nature et à leur territoire,
- Favoriser le dialogue entre les élèves et les acteurs de la nature (usagers, acteurs économiques, gestionnaires d’espaces naturels…)
Ce projet écocitoyen s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’enseignement scolaire. Il s’adresse aux classes de cycle 3 (CM1, CM2, 6e) et 4 (5e, 4e, 3e).
https://www.youtube.com/watch?v=lnVEo3au8aI&t=17s
A Jard sur mer c’est en septembre 2021 que les enfants de la classe de cm1-cm2 de Romain Galibert (école J.TATI) ont débuté le projet d’Aire Marine Éducative, et aux Moutiers les Mauxfaits, ce sont les enfants de la classe de cm² de Valérie Carré (école G.RAMON) qui s’inscrivent dans le projet d’aire terrestre éducative.
Ces deux Aires éducatives sont accompagnées par la Ruche d’Idées et le Centre Socio-Culturel du Talmondais.
C’est par la pollution et les déchets présents sur leur aire marine éducative, le port de Jard sur mer que les enfants ont souhaité commencer leur étude. Ils ont souhaité demander au conseil des enfants de l’ATE des Moutiers si eux aussi avaient remarqué une pollution sur leur site, le lavoir des Moutiers les Mauxfaits.
Les deux aires éducatives souhaitent maintenant se mettre en relation afin de voir s’il existe un lien entre la pollution terrestre et la pollution observable en mer.
Chacun des groupes continue l’étude de son aire éducative : étude du plancton marin avec la Ruche d’idées, étude de la pollution des océans avec l’aquarium de Talmont pour l’AME, étude de la Flore et cartographie de leur site avec la ruche d’idées, et étude du patrimoine humain avec un intervenant local pour l’ATE.
Le travail est suivi de près par les élus de chacune des communes, par l’Office Français pour la Biodiversité (OFB), et le parc naturel marin Estuaire de la Gironde et Mer des Pertuis (Sebastien Meslin). Enfin, le conseiller pédagogique (Romain Armand) et l’inspectrice de l’éducation nationale du secteur (madame Lesgourgue) suivent aussi de près le projet pour les services de l’éducation nationale.